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Bonjour, je fais malheureusement face à un manque de civisme croissant : des parents qui ne calment pas leur enfant en plein caprice, des critiques accablantes des traitements prescrits (comme si ils étaient eux-mêmes médecins..), cela va même parfois jusqu'aux insultes... ça en devient pesant ! êtes vous aussi concernés par ce genre de situation ? Quel conseils pouvez vous me donner ? Merci de votre aide !
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Réponse de DOMI64252346, le 17/07/2019 à 16:28
Bonjourpas de panique: il suffit d'éduquer vos patients et de bien leur signifier que la démographie médicale ne permet pas de faire de "caprices". J'exerce depuis 1984 Et je n'ai jamais eu d'insultes.Amicalement
Envoyer un merci ?Réponse de DJAM61141334, le 17/07/2019 à 16:44
Bonjour. Je n ai pas de soucis avec les enfants et les parents en règle généralje suis assez ferme avec les enfants et si les parents critiquent mes prescrip-tions je leur demande d'aller consulter un autre médecinsi insultes j'arrête la consultation et refuse de revoir en consultation la famille en leur notifiant oralement et en l'inscrivant sur le dossier du patient
Envoyer un merci ?Réponse de ARPA64133436, le 17/07/2019 à 17:20
Bonjour,Je suis retraitée depuis peu et je peux vous transmettre quelle était ma position confrontée à votre question qui en comporte plusieurs:un principe de base: la liberté réciproque et la possibilité de retrait de chacun; je m'explique: si patients et Médecin ne sont pas en confiance et respect mutuel, pas de soin efficace possible. Alors dans la situation de critique du traitement, j'en rappelais les objectifs et modalités précises et les résultats attendus; dans la majorité des cas, le traitement n'était pas respecté et, dans ce cas, je remettais la prescrip-tion telle qu'elle était légitime et indiquais au patients que, si elle ne leur convenait pas, je n'en avais pas d'autre, qu'à s'obstiner dans cette impasse nous perdions tous notre temps et eux leur argent et qu'il convenait mieux qu'ils choisissent un autre praticien.Pour les ados, j'insistais pour les recevoir seuls, en face à face le plus rapidement possible, ce qui permettait d'aborder plus facilement la question de l'observance thérapeutique.... pour les insupportables, j'avais une excellente secrétaire qui connaissait bien les enfants et je les sortais de la pièce avec explications sur l'impossibilité pour moi de travailler dans ces conditions, explications à l'enfant que ma secrétaire était gentille et allait bien s'occuper d'eux et toujours la possibilité de changer de praticien.J'espère que cette réponse pourra vous apporter un peu d'aide et un conseil: sentir venir l'exaspération et anticiper en mettant fin à la consultation, ce qui surprend toujours les patients et coupe court au débat négatif. Bon courage à vous.
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