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Bonjour, l’épidémie de Covid 19 est source d’angoisse. Depuis quelques jours j’ai tendance à prescrire plus facilement que d’ordinaire des anxiolytiques à mes patients que je juge en détresse psychologique. Car je pense qu’à défaut, certains d’entre eux vont avoir du mal à tenir le coup. D’autant qu’il va être difficile pour eux de pouvoir prendre rendez-vous avec un psychologue ces prochaines semaines. Et vous ? Faites-vous comme moi ? Quel est votre retour sur le sujet ?
Thibaud
Réponse de ODIL16642655, le 26/03/2020 à 17:47
Des psychologues travaillent en téléconsultations cela peut être une aide
Envoyer un merci ?Réponse de MICH14223134, le 26/03/2020 à 18:39
Je ne pense pas que la solution à cette situation anxiogène soit la prise d'anxiolitique il y a sur internet des consultations gratuites proposées par des psychologues pour aider les personnes qui le désirent à calmer leur angoisse.
Envoyer un merci ?Réponse de GRIM45633136, le 26/03/2020 à 19:28
Certes les bzd vont anesthesier l angoisse... Mais celle ci est elle pathologique ?... Il vaut mieux souvent se borner à écouter et reformuler, valider ainsi le caractère licite de l anxiété vis à vis d une situation objectivement anxiogène. Cordialement. MG
Envoyer un merci ?Réponse de DOCT52552651, le 26/03/2020 à 20:14
Difficile à dire, je ne vois pratiquement plus personne !
Envoyer un merci ?Réponse de V.SC65246513, le 27/03/2020 à 14:26
Je travaille en teleconsultation et pratique la méditation en pleine conscience ce qui permet de moins prescrire de benzo, et rendre les patients autonomes dans leur gestion de leur stress après un programme d'apprentissage!
Envoyer un merci ?Réponse de ANTO63443113, le 27/03/2020 à 21:05
Je pousse les personnes très anxieuse à formuler précisément La crainte et le risque qu"elle présente vraiment au moment où elle m'en parle. J'ai l'impression que la réflexion et la formulation précisé que je leur demande de m'exprimer rloigne un peu leur crainte.
Envoyer un merci ?Réponse de MARI64362565, le 01/04/2020 à 01:47
L'activité de consultation habituelle étant plus faible depuis une semaine, je passe du temps à leur écoute, les incite à exprimer leur craintes et à organiser leur journée , à trouver des objectifs, des actions concrètes pour se protéger et protéger leur proches en les aidant à faire une croix sur les "on dit" et les "peut-être que" pour se centrer sur des actions concrètes validées et objectives. Cela peut être au cours d'une consultation dédiée ou au cours de pratiquement toutes les consultations pour un autre problème, éventuellement en téléconsultation mais cela représente aussi beaucoup de temps téléphonique quand le téléconsultation et le déplacement ne sont pas possibles. J'essaie de prescrire plutôt de la phytothérapie d'accompagnement. J'évite d'initier des traitements par benzodiazépine , dans les circonstances actuelles cette anxiété, comme le deuil en général étant une réaction physiologique non pathologique jusqu'à un certain point . Il y a malgré tout des situations où nous avons besoin d'une béquille médicamenteuse sur certains terrains psychiques fragilisés notamment. Ce peut être selon les situations des IRS , de l'efitoxine mais aussi dans certaines situations, le moins souvent possible des benzodiazépines. MF
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